BIO
Elle/she/her Artiste multidisciplinaire basée à Montréal, Andrée-Anne Mercier est diplômée du Baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQÀM et du D.E.S.S. en arts, création et technologies de l’Université de Montréal. Sa pratique artistique explore divers modes d’expression, voguant entre la peinture, le jeu vidéo, l’installation, la modélisation 3D et l’animation. Au cours des dernières années, elle a entrepris plusieurs résidences d’artiste à l’international, au Japon, en Espagne et en Islande. Représentée par la Galerie Robertson Arès à Montréal, elle a récemment présenté son travail à la Foire Plural (Montréal) et à Art Toronto (Toronto). Mercier est aussi membre du pixels-collectif; trio d'artistes femmes qui ont pour mandat de créer des jeux vidéo éco-féministes. |
DÉMARCHE
L’univers visuel de l’artiste Andrée-Anne Mercier explore les thématiques de la mémoire et de la nostalgie. Voguant entre le réel et le virtuel, cet univers puise dans le quotidien de l’artiste ainsi que dans l’architecture urbaine des lieux rencontrés lors de résidences de création pour donner naissance à des atmosphères aux allures synthwave qui magnifient le souvenir individuel et collectif.
Sous la forme d’un chantier de création se côtoient tableaux à l’acrylique sur bois dont les formats défient les conventions, une exploration numérique en 3D, des jeux vidéo et des installations. En reprenant des éléments du quotidien, l’artiste analyse et réutilise ces éléments pour créer des projets picturaux à l’aide d’outils numériques, questionnant leur effet sur notre mémoire et sur notre manière d’interagir avec différents environnements dans la vie quotidienne. Le paradoxe des médiums choisis donne naissance à un dialogue entre beaux-arts et art numérique ; ces deux formes d’art renouent à l’ère de la technologie, un sujet au centre de la quintessence du capitalisme.
La recherche de souvenirs ainsi que les parallèles entre diverses époques rétro permettent à Andrée-Anne Mercier d’expérimenter différentes techniques à des fins picturales tout en soulevant le question de l’accessibilité aux outils numériques et celle de la pertinence de ces outils en ce qui a trait à la commémoration des expériences. Elles lui permettent également de faire écho à l’anxiété collective grandissante en lien avec la crise climatique et à la fragilité des lieux qui nous entourent.
Inspirées de photographies originales, ses mises en scène urbaines découlent d’un important processus de transformation numérique. Les scènes représentées dans son travail sont le fruit de découpages et de simplifications graphiques drastiques et donnent une impression de temps suspendu. Leur dépouillement et leur ambiguïté visent à interroger la relation entre la mémoire et la technologie. L’artiste se questionne notamment à savoir si l’utilisation d’outils numériques contribue à célébrer nos souvenirs et expériences ou plutôt à les dénaturer.
La maison, comme élément archivistique et comme marqueur temporel, occupe une place centrale dans le travail de l’artiste. À travers ses recherches, celle-ci privilégie une approche multidisciplinaire afin d’explorer diverses possibilités d’interroger la maison et l’environnement qui l’entoure, de se questionner sur sa charge émotionnelle, culturelle et historique ainsi que sur son potentiel d’adaptation.
Mercier fait également partie du regroupement pixels·collectif. Ce collectif permet à l’artiste et à ses coéquipières Frédérique Bordeleau et Sandrine Cadieux de s’approprier un médium historiquement dominé par les hommes et à connotation commerciale : celui du jeu vidéo. pixels·collectif présente des récits et esthétiques alternatifs en abordant notamment des thématiques féministes et anti-capitalistes.
L’univers visuel de l’artiste Andrée-Anne Mercier explore les thématiques de la mémoire et de la nostalgie. Voguant entre le réel et le virtuel, cet univers puise dans le quotidien de l’artiste ainsi que dans l’architecture urbaine des lieux rencontrés lors de résidences de création pour donner naissance à des atmosphères aux allures synthwave qui magnifient le souvenir individuel et collectif.
Sous la forme d’un chantier de création se côtoient tableaux à l’acrylique sur bois dont les formats défient les conventions, une exploration numérique en 3D, des jeux vidéo et des installations. En reprenant des éléments du quotidien, l’artiste analyse et réutilise ces éléments pour créer des projets picturaux à l’aide d’outils numériques, questionnant leur effet sur notre mémoire et sur notre manière d’interagir avec différents environnements dans la vie quotidienne. Le paradoxe des médiums choisis donne naissance à un dialogue entre beaux-arts et art numérique ; ces deux formes d’art renouent à l’ère de la technologie, un sujet au centre de la quintessence du capitalisme.
La recherche de souvenirs ainsi que les parallèles entre diverses époques rétro permettent à Andrée-Anne Mercier d’expérimenter différentes techniques à des fins picturales tout en soulevant le question de l’accessibilité aux outils numériques et celle de la pertinence de ces outils en ce qui a trait à la commémoration des expériences. Elles lui permettent également de faire écho à l’anxiété collective grandissante en lien avec la crise climatique et à la fragilité des lieux qui nous entourent.
Inspirées de photographies originales, ses mises en scène urbaines découlent d’un important processus de transformation numérique. Les scènes représentées dans son travail sont le fruit de découpages et de simplifications graphiques drastiques et donnent une impression de temps suspendu. Leur dépouillement et leur ambiguïté visent à interroger la relation entre la mémoire et la technologie. L’artiste se questionne notamment à savoir si l’utilisation d’outils numériques contribue à célébrer nos souvenirs et expériences ou plutôt à les dénaturer.
La maison, comme élément archivistique et comme marqueur temporel, occupe une place centrale dans le travail de l’artiste. À travers ses recherches, celle-ci privilégie une approche multidisciplinaire afin d’explorer diverses possibilités d’interroger la maison et l’environnement qui l’entoure, de se questionner sur sa charge émotionnelle, culturelle et historique ainsi que sur son potentiel d’adaptation.
Mercier fait également partie du regroupement pixels·collectif. Ce collectif permet à l’artiste et à ses coéquipières Frédérique Bordeleau et Sandrine Cadieux de s’approprier un médium historiquement dominé par les hommes et à connotation commerciale : celui du jeu vidéo. pixels·collectif présente des récits et esthétiques alternatifs en abordant notamment des thématiques féministes et anti-capitalistes.
Article par le Magazine ligne à propos de l'exposition « Ciel digital et blind spot du quotidien»: www.magazineligne.ca/post/ciel-digital-et-blind-spot-du-quotidien-andree-anne-mercier?fbclid=IwAR3FM7 qy9LqgKoCsGSjPoromT2PItKAe3-kop24mstEo0xddxSCN7eEDdJw